Une fois admis le principe d’une forte réduction de l’éclairage en cas d’inactivité, force est de constater que le principe doit être adapté à la situation particulière.
À ce jour Yverdon-les-Bains Énergies décline l’éclairage dynamique en trois catégories :
L’éclairage dynamique résidentiel
Cette variante est destinée aux zones essentiellement résidentielles, rues limitées à 30 km/h, zones de rencontre.
Lorsqu’un piéton est localisé, le détecteur émet un signal radio et « allume » les deux points lumineux voisins. Ainsi, le piéton évolue dans une « vague de lumière ». En standard, le niveau lumineux tombe à 10% au repos, niveau suffisant pour conserver le sentiment de sécurité.
Yverdon-les-Bains Énergies a édité un guide pour la planification de ce type d’éclairage.
L’éclairage dynamique routier
Cette déclinaison s’adaptera mieux aux tronçons dits « roulants » : entrée de ville, rue de transit. En gros tout ce qui est limité à 50 km/h.
Lorsque qu’une présence est détectée, c’est tout le tronçon de rue qui doit être mis à niveau. Ceci entraîne l’utilisation de systèmes plus complexes. Certains systèmes du marché propose un niveau d’éclairement différencié selon que la présence détectée se déplace à basse ou haute vitesse (piétons cyclistes, < 30 km/h).
L’éclairage dynamique de loisir
À la différence de l’éclairage des zones résidentielles, les zones de loisir peuvent être éteintes complètement en cas d’inactivité. L’activation de l’éclairage peut se faire soit par le biais d’un capteur ou, comme pour la bonne vielle cage d’escalier, un simple bouton poussoir (exemple du skate-park).